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Paola se cambra aussitôt, les jambes tremblantes, les mains dans les cheveux de Valérie pour la retenir là, exactement là.n— Putain, oui… souffle-t-elle. Ne t’arrête pas.nMais Valérie s’arrêta. Juste un instant. Elle leva les yeux, la bouche luisante, les lèvres rouges comme le péché, la respiration courte.n— Dis-moi ce que tu veux, Paola.n— Toi.n— Tu m’as.n— Non… je te veux là. Profonde. Lente. Que tu me déchires de plaisir. Que tu me fasses crier ton nom.nValérie sourit, un éclat félin dans le regard. Elle mordit doucement l’intérieur de la cuisse, juste assez pour y laisser une promesse, puis reprit sa lente caresse, alternant langue et lèvres, pression et douceur. Paola haletait, gémissait, perdue dans ce tourbillon de sensations.nSon corps s’arque comme une harpe qu’on effleure. Sa poitrine, offerte à l’air tiède de la chambre, se soulève au rythme de sa respiration hachée. Ses seins sont pleins, lourds, marqués de frissons, la peau douce et dorée, les aréoles foncées, tendues de désir, les pointes durcies, comme appelant la bouche, la paume, l’abandon.nValérie remonte lentement, le long du ventre de Paola, semant des baisers de feu. Lorsqu’elle atteint sa poitrine, elle s’arrête, s’en empare avec une ferveur presque religieuse. Elle les pèse dans ses mains, les embrasse, les lèche, les mordille avec une tendresse brute.n— Tu es magnifique, murmure-t-elle, la voix rauque.n— Toi aussi… montre-moi.nValérie se redresse, se débarrasse de sa chemise. La lumière effleure ses courbes, révélant un corps athlétique et souple, tendu de désir. Ses seins sont plus petits, hauts et fermes, aux aréoles pâles, presque roses, surmontées de tétons dressés. Paola tend les bras vers elle, les effleure du bout des doigts, puis de la bouche, les savourant avec une lenteur gourmande.nLeurs corps s’emboîtent, s’enlacent, se cherchent. Chaque soupir, chaque gémissement devient un langage sans mot, un dialogue de chair et de feu.nValérie se penche, ses cheveux glissant en cascade le long du flanc de Paola, caressant sa peau comme une pluie chaude. Elles roulent ensemble, un lent basculement, et c’est maintenant Paola qui prend le dessus. Elle s’installe à califourchon sur Valérie, son bassin ondulant lentement, avec une grâce féline, souveraine.nElle se penche, prend un sein de Valérie dans sa bouche, le mordille à peine, puis le lèche avec dévotion. Son souffle chaud laisse un sillage brûlant sur la peau tendre. Elle alterne, joue avec l’autre, le pince entre ses doigts, puis le relâche, le contemple comme une œuvre d’art. Valérie ferme les yeux, la bouche entrouverte, le front perlé de plaisir.n— Tu me rends folle, souffle-t-elle.n— C’est tout ce que je veux, murmure Paola en retour.nSes mains descendent, effleurent le ventre, les hanches, explorent les plis de chaleur entre les cuisses de Valérie. Elle y glisse deux doigts, lentement, très lentement, jusqu’à sentir la contraction, le frisson, l’accueil. Elle s’y attarde, joue de rythme, de pression, la regarde fondre sous elle.nValérie agrippe les draps, le dos cambré, les jambes tremblantes.n— Plus… encore… Paola…nLa voix est brisée, pleine de supplique. Paola obéit, mais à sa manière : elle ralentit, accentue la profondeur, puis se penche à nouveau, la langue et les doigts en harmonie. C’est une symphonie de gémissements, de halètements, de frissons partagés.nLe plaisir monte comme une marée, inexorable. Valérie gémit son prénom, encore, encore, jusqu’à ce que son corps se tende tout entier, secoué par l’orgasme, une vague puissante et douce qui l’emporte dans un cri étouffé.nPaola la regarde, haletante, fascinée. Puis elle vient se blottir contre elle, leurs poitrines nues pressées l’une contre l’autre, les cœurs battant à l’unisson.n— Tu m’as, murmure Valérie, la voix éraillée.n— Oui. Et je ne te lâche plus.nLe souffle de Valérie s’apaise peu à peu, mais l’incendie dans ses yeux, lui, ne faiblit pas. Elle repousse doucement Paola, se redresse sur les coudes, un sourire provocateur au coin des lèvres.n— Bouge pas, dit-elle.nElle glisse hors du lit, nue, belle, féline. Son corps se découpe dans la lumière tamisée comme une promesse indécente. Elle fouille dans son sac posé au sol, en sort un vêtement noir, fin comme une toile d’araignée : un body en résille.nPaola se redresse, captivée. Ses cuisses encore tremblantes, sa poitrine brillante de sueur, ses yeux rivés sur Valérie.nValérie enfile lentement le body. La résille épouse sa peau comme une seconde chair, s’ajuste à chaque courbe, épouse les seins, les hanches, les fesses, sans rien vraiment cacher. Les pointes de ses seins transpercent le tissu, comme deux perles sous la maille noire. Son sexe, à peine dissimulé, est encore humide de plaisir, offert malgré le tissu tendu.n— Tu aimes ? demande-t-elle, sa voix chargée de provocation.nPaola hoche la tête, muette. Elle se mord la lèvre inférieure, son regard fixé sur ce corps magnifié par la résille.n— Tu vas me tuer, murmure-t-elle.nValérie revient lentement vers le lit, grimpe à genoux, avance sur Paola comme une louve en chasse. La résille crisse doucement sous ses mouvements. Paola tend les mains, effleure le tissu, suit les lignes, les interstices, là où sa peau chaude respire à travers les mailles. Ses doigts glissent sous les bandes tendues, trouvent les courbes pleines, les creux moites.n— Ce body… il est à moi maintenant, souffle Paola contre sa bouche.n— Tout ce que je suis est à toi, répond Valérie, en l’embrassant à nouveau.nElles s’étreignent, se frottent, peau nue contre résille, sensations démultipliées par la friction du tissu contre les zones sensibles. Le body devient un terrain de jeu, une barrière à franchir, à soulever, à tirer. Paola tire une bretelle avec les dents, l’abaisse lentement, dévoile un sein, puis l’autre, les goûte, les savoure comme s’ils lui avaient manqué toute une vie.nValérie halète, cambrée, offerte, enserrée par la maille qui marque sa peau de petits losanges noirs. Paola descend, lentement, tire sur l’entrejambe du body, le repousse juste assez pour glisser sa langue, ses doigts… pour recommencer.nPaola continue sa descente, délicate et affamée. Le body résille n’est plus qu’un écrin fragile qu’elle écarte avec lenteur, comme si chaque seconde de frustration augmentait la saveur du plaisir à venir. La bouche s’aventure, s’insinue, s’inscrit entre les cuisses de Valérie à nouveau, mais cette fois avec une intensité différente — plus profonde, plus maîtrisée. Elle la savoure comme on boit un secret.nValérie s’abandonne, tendue, offerte, gémissante. La résille marquant ses poignets alors qu’elle s’agrippe à la tête de lit, comme si se retenir de la toucher l’empêchait d’exploser.
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