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    IL ETAIT UNE FOIS PAULA

    Dès l’âge 14 ou 15 ans, j'ai commencé à porter des collants de femme, et malgré mes tentatives de me dire que c'était la dernière fois, cette envie de féminité me rattrapait toujours. Au fil des années, cette exploration m’a amené à porter non seulement des bas, des talons, mais aussi de la lingerie féminine, souvent discrètement sous mes vêtements. Ce besoin de douceur, de légèreté, de sensualité, se manifestait de plus en plus, et peu importait les fois où je me disais que c'était la dernière fois. C’était plus fort que moi. Porter ces dessous féminins, souvent cachés sous mes habits, n'était pas une question de montrer à autrui, mais plutôt de ressentir cette partie de moi, d’exprimer un désir profond de féminité. C'était un besoin que je ne pouvais ignorer, même si je tentais de le repousser, pensant pouvoir y mettre un terme. Pourtant, avec le temps, j'ai compris que cette quête n'était pas quelque chose que l'on pouvait contrôler ou cacher. Elle faisait partie de moi, dans ses moindres détails.


    Dans ma vie de tous les jours, j’étais un homme réservé, discret, toujours à la recherche de quelque chose d’insaisissable, une quête dont le but m’échappait encore. J'avais eu quelques partenaires au fil du temps, mais aucune relation n’avait véritablement éveillé ma passion. J’avais toujours été incapable de leur révéler mon secret, ce désir profond de porter des bas et des dessous féminins. Ce besoin, pourtant puissant, restait une part de moi que je n'osais partager. Ma vie s’écoulait paisiblement, rythmée par une routine bien rodée, mais dépourvue de passion ou de frissons.


    Puis, un soir d’octobre 2013, tout bascula lorsque je rencontrai un couple fascinant : Catherine et George. Ce duo captivant exerçait sur moi une attraction invisible, mais irrésistible. Catherine était une femme énigmatique, sensuelle, dont chaque mouvement semblait soigneusement calculé pour captiver. George, lui, imposait par sa simple présence une autorité tranquille, un charisme naturel qui inspirait respect et admiration. Leur monde, élégant et mystérieux, contrastait radicalement avec la banalité de mon quotidien. Intrigué, attiré, je me laissai happer par leur univers, acceptant sans hésitation leurs invitations répétées à des soirées.

    Un samedi soir, lors d’une fête animée dans leur somptueuse maison, je me rendis à la salle de bain pour me soulager après quelques bières. Distrait, j’avais laissé la porte entrebâillée. Soudain Catherine entra me surprenant dans une posture embarrassante, pantalon baissé, révélant un shorty transparent. Pris au dépourvu, je devins cramoisi. Elle s’approcha, un sourire espiègle aux lèvres, et posa délicatement une main sur moi, murmurant à mon oreille :

    « Très jolie, cette petite coquetterie. Ça te va à merveille. »

    Deux semaines plus tard, ils m’invitèrent à passer une soirée intime sur leur élégante terrasse, face à la piscine. Les verres de vin se succédèrent, et les échanges devinrent progressivement plus ambigus, ponctués de regards appuyés et de sous-entendus. L’atmosphère se chargea d’une tension sensuelle, presque électrique.

    Soudain, Catherine me prit par la main.

    « Viens, on a une surprise pour toi »,

    dit-elle d’une voix douce mais empreinte d’une assurance qui ne laissait pas de place à l’hésitation. Je fus pris au dépourvu par son geste, surtout devant George, il posa une main rassurante sur mon épaule et, avec une voix posée, il dit :

    « Vas-y, pas de problème. Suis ma femme. »


    Rassuré, je laissai Catherine me guider jusqu’à l’étage. Elle m’emmena à travers un long couloir, puis poussa la porte de la salle de bain, refermant derrière nous avec une délicatesse calculée.Elle se tourna vers moi, ses yeux fixant les miens avec une intensité qui me désarma complètement. Après un court silence, elle prononça des mots qui allaient marquer un tournant :

    « Je t’ai vu en shorty, alors j’imagine que tu aimes porter de la lingerie. Je me trompe ? Hein… ? »

    Ses paroles, bien que directes, étaient dénuées de tout jugement. Elle laissait transparaître une curiosité sincère et un respect profond. Puis elle continua, sa voix plus douce encore, comme pour me rassurer : « Je ne poserai la question qu’une seule fois : es-tu tenté par l’expérience de la féminité ? Si oui, je m’occupe de toi. Si non, on redescend et on n’en parle plus. La décision te revient. »

    Ce qu’elle me proposait n’était pas un défi ni une provocation, mais sans le savoir une invitation à être pleinement moi-même. Mon cœur battait fort, mais c’était moins de nervosité que d’excitation : pour la première fois, on me donnait la liberté de dire oui à un désir que je gardais secret depuis si longtemps. A cet instant un mélange d’adrénaline et de honte m’envahit. Après un moment d’hésitation, je répondis timidement :

    « Oui. »

    « Oui qui ? » rétorqua-t-elle, un sourire joueur sur les lèvres.

    « Oui, madame. »

    « Parfait. »

    D’un geste précis, elle sortit une crème dépilatoire d’un tiroir et commença à préparer mon corps, sans laisser de place au doute. Une fois l’opération terminée, elle se redressa et demanda :

    « Tu chausses du combien ? »

    « 41. »

    « Et pour les vêtements ? »

    « Du M. »

    « Attends-moi ici. »

    Je restais là assis sur le bord de la baignoire nu comme un verre le cœur battant a presque trembloter en me demandant ce qui allait m’arriver. Quelques minutes plus tard, elle revint avec deux boîtes qu’elle posa délicatement sur le plan de travail. De l’une d’elles, elle sortit une tenue complète de soubrette très sexy: bas et accessoires assortis. En me voyant hésiter, elle sourit malicieusement.

    « Tu es excitée, n’est-ce pas ? »

    Rouge de honte, je murmurai :

    « Oui, madame. »

    Après m’avoir très légèrement maquillée et délicatement parfumée, Catherine m’observa avec satisfaction. « Tu es superbe. Mais il manque encore une petite touche de féminité », dit-elle en souriant. Ouvrant un tiroir sous un des lavabos, elle attrapa un flacon de vernis rouge vif et me fit signe de m’approcher. Hésitant, je la regardai, mais elle posa doucement sa main sur la mienne.

    « Fais-moi confiance », murmura-t-elle.

    Avec une précision et une douceur remarquable, elle appliqua le vernis sur mes ongles, d’abord aux mains, puis aux pieds. Une fois satisfaite, elle se recula légèrement pour admirer son travail.

    « Regarde… C’est magnifique. Ça te va à ravir », déclara-t-elle avec un sourire radieux.

    Lorsque le vernis fut sec, elle me tendit une paire de bas. L’excitation me gagnait à mesure que je remontais le tissu délicat le long de mes jambes fraîchement épilées. Catherine se leva ensuite pour ouvrir la 2eme boîte qu’elle avait posée sur le plan de travail. Elle en sortit une paire de talons noirs élégants.

    « Dis-moi… tu as déjà porté des talons ? » demanda-t-elle, un sourire malicieux au coin des lèvres. Je baissai les yeux, légèrement gêné.

    « Oui », répondis-je d’une voix hésitante.

    Elle plissa les yeux et me fit un clin d’œil.

    « Je m’en doutais », dit-elle, amusée.

    Elle s’agenouilla pour m’aider à enfiler les chaussures, ajustant soigneusement les sangles autour de mes chevilles. Puis, se redressant, elle me lança un regard d’encouragement.

    « Allez, fais un tour dans le couloir », dit-elle avec enthousiasme.

    Mes premiers pas furent hésitants, mais rapidement, mes mouvements gagnèrent en fluidité. Catherine m’observait, visiblement impressionnée. Ses yeux s’écarquillèrent, et un sourire sincère éclaira son visage.

    « Eh bien ! On dirait que tu as fait ça toute ta vie. Je suis bluffée », déclara-t-elle en riant doucement, admirative.

    Avant de descendre l’escalier, elle me prit la main et de sa voix douce, comme pour encore me rassurer

    « Tu es parfait comme ça. Maintenant, allons rejoindre George. »

    Dans le salon, George était installé confortablement sur le grand canapé, les yeux rivés sur la télévision. Catherine, rayonnante de fierté, l’interpella d’une voix enjouée, accompagnée d’un sourire triomphant :

    « Chéri ? »

    « Oui, Cath ? » répondit-il en tournant légèrement la tête dans sa direction.

    « Je te l’avais dit, notre invité n’attendait que ça. Regarde comme il est ravissant. »


    À cet instant précis, face à cet homme dont la femme venait de me métamorphoser en soubrette, mon cœur s’emballa. Un tourbillon de sensations m’envahissait : la honte, la peur, mais aussi l’excitation et un étrange plaisir. George détourna enfin son attention de l’écran pour poser son regard sur moi. Ses yeux m’examinèrent de la tête aux pieds avec une appréciation visible, et un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres.

    « Magnifique. Tourne-toi. Relève un peu cette jupe. Tu as des jambes et un cul splendide !»

    Après un instant, il sembla réfléchir avant de demander :

    « Comment allons-nous t’appeler ? » Catherine répondit avec un brin d’hésitation :

    « Paula ? Oui, je trouve que Paula lui va parfaitement. »

    George hocha la tête avec approbation avant de me poser la question directement :

    « Alors, Paula, ça te convient ? » Rougissant, mais étrangement grisé par ce moment, je répondis :

    « Oui, monsieur. »

    La maîtrise que Catherine exerçait sur moi, à travers ses gestes calculés et ses mots habilement choisis, combinée à l’autorité silencieuse mais indéniable de George, me plongeait dans une dynamique où je perdais peu à peu toute notion de contrôle. A chacune de leurs invitations et que je redescendais de la salle de bain après avoir passé la tenue que Catherine m’avait soyeusement préparée, je me sentais consumé par leur désir, J’en étais réduit à un pion dans un jeu qu’ils orchestreraient avec une précision troublante. Pourtant, paradoxalement, je trouvais une étrange jouissance dans cette perte de contrôle, dans cette soumission volontaire qui semblait m’échapper autant qu’elle me définissait.

    Leur demeure était vaste, luxueuse, avec une piscine qui symbolisait autant leur réussite que leur mode de vie singulier. Lors de ces après-midis d’étés où ils se prélassaient au bord de l’eau, je devais pour leur servir quelques rafraîchissements, me présenter à eux vêtu d’une tenue noire composée d’un nœud papillon satiné, d’une nuisette en tulle, les jambes gainées de bas, et chaussé de talons. Cette mise en scène, soigneusement chorégraphiée, intensifiait mon humiliation et ma soumission, renforçant chaque jour un peu plus leur emprise sur moi.

    Lorsque Catherine me le demandait, j’aimais sucer George devant elle, le sentir monter et prendre son pied et inversement, j’aimais satisfaire Catherine sur demande de George entendre ces gémissements sous les coups de ma langue dans ces orifices. Il est même parfois arrivé que je baise avec l’un en l’absence de l’autre. Nos rencontres d’échanges, de contrôles et de services renforçaient nos liens affectifs et leur domination sur moi, faisant de ces moments une exploration des limites du plaisir et de la soumission.

    Avec le temps, ils m’imposèrent la cage de chasteté. Catherine, sourire malicieux prenait un malin plaisir à fermer le loquet devant George avant de lui donner la clé qu’il accrochait à la chaine d’argent qui ornait toujours son coup. Cette dynamique s’étendit à ce qu’ils appelaient « leurs soirées mondaines ». Lorsqu’ils recevaient certains amis triés sur le volet, je devenais leur domestique dévoué, vêtu de la tenue de soubrette qu’ils avaient soigneusement choisie pour moi. J’étais chargé de préparer les repas, de servir les boissons et d’assurer le nettoyage, sous le regard parfois amusé, de leurs invités. J’aimais être la salope de service, passer sous la table pour sucer les queues ou lécher les chattes de leurs invités, me laissant utiliser comme « la pute » appartenant à ce couple. Parfois ils me laissaient seule dans une chambre où les invités femmes ou hommes pouvaient à leur guise me rejoindre seul ou à plusieurs pour partager du plaisir ou se soulager, ajoutant une dimension encore plus intense à ma soumission. Chaque geste que je faisais semblait valider davantage mon rôle dans cet univers qu’ils avaient créé, un univers où mon existence se définissait par leur plaisir et leur domination.

    Enfin j’avais trouvé mes maîtres et que, par définition, cela impliquait de la soumission de ma part, mais je ne me suis jamais senti aussi en sécurité qu’en leur présence. Ils incarnaient un équilibre unique entre autorité et bienveillance, et leur splendide maison était un lieu où les frontières du respect étaient claires et intransgressibles. George n’aurait jamais toléré que sous son toit l’un de ses convives dépasse les limites fixées ou abuse de ma confiance. Ce n’était pas seulement une question de contrôle ou d’obéissance, mais d’une responsabilité réciproque que lui et Catherine prenaient à cœur. En leur compagnie, je savais que je comptais et que je n’étais pas seulement une pièce interchangeable dans ce jeu de pouvoir.

    Trois ans s’écoulèrent et chaque rendez-vous avec mes maîtres me laissait parfois épuisé, mais irrésistiblement heureux, amoureux, attiré par la promesse d’une nouvelle exploration, d’une nouvelle soumission. Ils me comblaient de petites surprises, de cadeaux, de nouvelles lingeries, de beaux talons, ajoutant toujours une touche de plaisir inattendu à chaque rencontre. Grâce à eux, j’ai compris que le véritable plaisir de soumission ne réside pas dans le pouvoir exercé, mais dans la certitude que ce pouvoir est utilisé avec respect. Pour la première fois de mon existence, je me sentais utile, je me sentais vivre !

    Et puis, un soir de novembre 2016, mon téléphone sonna. C’était Cyril, un ami de Catherine et George avec qui j’avais tissé quelques liens professionnels. D’une voix grave et pleine d’émotion, il m’annonça qu’ils nous avaient quittés. Un accident, causé par l’excès d’alcool d’un chauffard de la route, avait emporté leurs vies. Mais ce n’était pas seulement leurs vies qui s’étaient éteintes, c’était aussi la mienne. Mon existence de Paula avait disparu avec eux, comme si un souffle avait tout emporté, effaçant tout derrière lui.

    Même si j’avais été convié, je n’ai pas pu assister à leur crémation. C’était bien trop difficile pour moi.

    Ce soir-là, tout s’est arrêté, et la porte s’est refermée à jamais. Depuis, je ne parviens plus à retrouver cette part de moi. C’est comme si elle n’avait jamais existé, comme si un morceau de mon âme s’était envolé ce jour-là. Paula, mes maîtres, qui étaient aussi mes amours et mes amis, avaient disparu, me laissant seul et orphelin de l’âme qui m’avait permis d’être entier.

     
      Posted on : Jan 20, 2025
     

     
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