Peu à peu, les choses au sein de notre couple s'apaisèrent et cet épisode sombra dans les limbes de l'oubli. Nous reprîmes le cours de notre vie de couple marié et la vie suivit son cours. 

N'est pas mort ce qui à jamais dort, écrivait Lovecraft. Et ce qui semblait à jamais devoir dormir finit par se réveiller. De la manière la plus inattendue et violente qui soit.

C'était en 2017, en début d'année. J'avais récupéré un film X d'une production française renommée afin de pimenter une soirée avec mon épouse. Mais ne résistant pas à l'envie, j'y jetai un coup d'oeil rapide dès le film obtenu. 40 ans, ma femme n'a pas de culotte. C'est le titre.

Je survole en quelques clics le déroulé du film jusqu'à tomber sur une scène qui me laisse le souffle court et l'esprit en flamme.

Un couple visite une maison en compagnie d'un architecte et d'un autre type. A un moment donné, la femme se retrouve plaquée contre la colonne d'un escalier en colimaçon tandis que les lèvres de son mari, en gros plan, déposent des baisers sur la peau de son cou. Puis un autre gros plan nous montre la queue du mari qui se prapare à pénétrer sa femme. Et commence les coups de reins. Tout à coup, stupeur, elle tourne la têe et voit son mari de l'autre côté de la pièce qui l'observe. Un bref regard derrière elle et elle voit l'un des hommes qui les accompagnaient qui la besognait. S'en suit une partie de jambe en l'air sous le regard bienveillant de son mari. Et elle prend un plaisir non dissimulé à se faire baiser ainsi, par tous les orifices.

Ce fut un choc, une révélation ! L'excitation que j'avais sentie 5 ans auparavant alors que j'imaginais ma femme en train de me tromper refit surface avec toute la force de ces années d'oubli et un constat s'imposa à moi : je voulais, j'avais besoin de voir ma femme se faire baiser devant moi !

Nous ne regardâmes pas ce film comme je l'avais initialement prévu. Je le gardai pour moi en me nourrissant de cette scène, hypnotisé par ce qu'elle représentait.

Il me fallait trouver un moyen d'aborder la question. Mais la connaissant, cela n'était en rien gagné...

À suivre...